Vendredi 13 novembre 2015
Ca devait juste être un vendredi soir. La fin de la semaine. Le début du week-end.

@elyxyak
Sauf que ce vendredi soir a pris une autre tournure. La fête s’est arrêtée. La musique s’est tue. Le sang a coulé.
Par ce massacre, ils essayent de tuer notre art de vivre. Parce qu’on aime boire, on aime manger, on aime festoyer.
Par ce massacre, ils essayent de nous terroriser. Qu’on ne se sente plus en sécurité. Qu’on se replie sur nous-même. Qu’on s’enferme.
Par ce massacre, ils essayent de nous séparer. Qu’on se déchire. Qu’on ait peur de l’autre. Qu’on crache sur notre voisin.
Ce vendredi soir, le temps s’est arrêté. Nous avons été touché. Nous avons réalisé que ce qui se passe ailleurs a un impact chez nous.
Nous avons aussi réalisé que les français savent s’unir. A notre façon.
En se réunissant place de la République, en jouant du piano en pleine rue, en arborant le drapeau français sur les réseaux sociaux, en taggant la devise de Paris sur les murs, en écrivant, en s’aimant…
En continuant à vivre.
En les emmerdant.
Fluctuat nec mergitur – « Il est battu par les flots, mais ne sombre pas »