« Make this the year YOU discover a new destination » : Banksy à Gaza
Quelques mois après avoir investi les rues de New-York, bradé ses oeuvres et réalisé des pochoirs jugés racistes, Banksy est de retour. Cette fois, le street-artist s’est rendu à Gaza.
C’est armé de bombes de peinture et d’une caméra que Banksy s’est rendu en Palestine. Il a ainsi parcouru les rues de la ville, loin des chemins touristiques.
Dans une vidéo 1min55, l’artiste montre la vraie situation à Gaza : les bombes, les ruines, les tunnels clandestins. Et les habitants. Intitulé « Make this the year YOU discover a new destination », ce mini-documentaire a été mis en ligne sur le compte YouTube de Banksy.
Bien sûr, Banksy en a profité pour y réaliser plusieurs pochoirs.
Le plus médiatisé est certainement le chaton, comme l’avait prédit l’artiste. Il s’explique sur la signification de cette oeuvre : « je voulais révéler au grand jour la destruction de Gaza en postant des photos sur mon site, et sur Internet, les gens ne remarquent que les photos de chatons.“

« Gaza is often described as ‘the world’s largest open air prison’ because no-one is allowed to enter or leave. But that seems a bit unfair to prisons – they don’t have their electricity and drinking water cut off randomly almost every day. » Banksy
Ce n’est pas la première fois qu’un street-artist se rend en terrain de guerre. On se souvient du projet Face 2 Face de JR en Israël et en Palestine, ou plus récemment, du projet Dji-art de Combo à Beyrouth.
Le street art utile…
Et dire que certains réduisent encore le street art à du vandalisme
ça c’est dû à l’ignorance. Il suffit de se pencher un tant soit peu sur le sujet pour se rendre compte qu’il n’en est rien.